Au Mali, triple échec pour le plan de sortie de crise
POLITIQUE
Au Mali, triple échec pour le plan de sortie de crise
La coalition de l’opposition continue d’exiger le départ du président Keïta, tandis que les députés favorables au pouvoir, dont l’élection est contestée, refusent de démissionner.
Le plan de sortie de crise au Mali a essuyé, mercredi 29 juillet, un triple revers : l’opposition a réclamé à nouveau le départ du président Ibrahim Boubacar Keïta (« IBK »), elle a rejeté la main tendue par le premier ministre et des députés ont refusé d’obtempérer à une demande de démission de la délégation des cinq présidents de la Communauté d’Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). En outre, l’opposition va lancer dès le début du mois d’août une « deuxième phase de désobéissance civile », ont annoncé ses dirigeants lors d’une conférence de presse.
Le plan de sortie de crise au Mali a essuyé, mercredi 29 juillet, un triple revers : l’opposition a réclamé à nouveau le départ du président Ibrahim Boubacar Keïta (« IBK »), elle a rejeté la main tendue par le premier ministre et des députés ont refusé d’obtempérer à une demande de démission de la délégation des cinq présidents de la Communauté d’Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). En outre, l’opposition va lancer dès le début du mois d’août une « deuxième phase de désobéissance civile », ont annoncé ses dirigeants lors d’une conférence de presse.
Réunis lundi en sommet extraordinaire, les dirigeants de la Cédéao avaient approuvé une série de recommandations pour dénouer la crise politique qui ébranle le Mali depuis juin. Ils avaient exclu le départ forcé du président, Ibrahim Boubacar Keïta, et lancé un appel à « l’union sacrée » des Maliens pour que le pays ne tombe pas dans le chaos. Ils avaient en outre brandi la menace de « sanctions » pour les récalcitrants. Deux jours plus tard, ils n’ont pas réussi à convaincre l’opposition, qui mène depuis deux mois le plus vaste mouvement de contestation du pouvoir au Mali depuis le coup d’Etat de 2012.
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