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« Il ne faut pas sous-estimer l’expérience des luttes pour l’égalité qui ont précédé les indépendances »

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POLITIQUE  INDÉPENDANCE « Il ne faut pas sous-estimer l’expérience des luttes pour l’égalité qui ont précédé les indépendances » L’été des indépendances (2). Malgré cette étape historique, la France gardera longtemps « toute son influence politique, économique et monétaire », retrace l’historien Jean-Pierre Peyroulou. l’Elysée, le 17 janvier 1961, le premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny est reçu par le président français Charles de Gaulle et Jacques Foccart, secrétaire général de l’Elysée aux affaires africaines et malgaches jusqu’en 1974 Décryptage. La décolonisation de l’Afrique française apparaît souvent comme un faux-semblant, par opposition à ce qui s’est passé en Indochine et en Algérie. Dans les régions subsahariennes, l’indépendance semble en effet constituer une nouvelle étape de la mise en dépendance de l’Afrique occidentale française (AOF), de l’Afrique équatoriale française (AEF) et de Madagascar par l’ancienne métropole, si bien que l’on désigne par les termes

"Il n’y a pas d’échec des indépendances : elles sont une victoire des colonisés sur les colonisateurs"

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ACCUEIL < POLITIQUE "Il n’y a pas d’échec des indépendances : elles sont une victoire des colonisés sur les colonisateurs" L’été des indépendances (1). Bien que le processus de décolonisation ne soit toujours pas achevé soixante ans après, la philosophe Seloua Luste Boulbina décrypte ce que fut cet « événement historique ». Le 8 mars 1961 à l’Elysée, à Paris, entourant le président français Charles de Gaulle : le président du Parlement ivoirien Philippe Yace, puis les présidents du Niger, Hamani Diori ; de la Haute-Volta (futur Burkina) Maurice Yameogo ; de la Côte d’Ivoire Félix Houphouët-Boigny ; et du Dahomey (futur Bénin) Hubert Maga.  Seloua Luste Boulbina est une philosophe algéro-française. Elle travaille sur les questions coloniales et postcoloniales dans leurs aspects politiques, intellectuels et artistiques. Elle a été attachée scientifique pour la recherche à l’Institut Pierre-Mendès-France (1989-1992), maîtresse de conférences à Sciences-Po Paris (1990-2005), d