Marseille: Les élus marseillais sont entrés en guerre ouverte avec le ministre de la Santé
Fermetures des bars et restaurants à Marseille: guerre ouverte entre Véran et les élus marseillais sur Twitter
ce mercredi soir, au sujet de la fermeture des bars et des restaurants décidée dans la cité phocéenne dès samedi.
Le ministre de la Santé Olivier Véran s'est défendu d'avoir pris "une décision unilatérale" en décidant de fermer les bars et les restaurants à Marseille à partir de samedi en raison de la propagation du coronavirus, contrairement aux accusations formulées par le président de la région PACA et la maire de Marseille ce mercredi.
Après les annonces d'Olivier Véran lors de sa conférence de presse hebdomadaire, la maire EELV Michèle Rubirola a fait part de "son étonnement et de sa colère", s'indignant du fait que la municipalité de Marseille n'ait pas été consultée pour prendre ces décisions. De la même façon, le président de la région PACA, Renaud Muselier (LR) a reproché au gouvernement "une décision unilatérale", et dénoncé "une punition collective".
La fronde des élus locaux
Des propos rapidement remis en cause par Olivier Véran dans une publication Twitter. "Les décisions annoncées ce soir, dont je mesure la portée pour les Marseillais, visent précisément à les protéger alors que tous les indicateurs sanitaires sont très dégradés", a réagi Olivier Véran. "Ce dont je me suis entretenu cet après-midi avec votre 1er adjoint et le président Renaud Muselier", répond-t-il à Michèle Rubirola.
Mais pour le président de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, "un coup de téléphone n’est pas une concertation". "Quand l’appel est passé à 18h30 pour une intervention à 19h, dans la précipitation. Cette décision est unilatérale, inadaptée et injuste! Vous pensez être courageux, en fait vous perdez votre sang-froid", a-t-il répliqué dans un tweet incendiaire ce mercredi soir.
"Le gouvernement prétend faire de la concertation, mais en réalité il a déjà tout décidé", dénonce également sur BFMTV Philippe Juvin, chef du service des urgences à l'hôpital européen Georges Pompidou de l'AP-HP à Paris et maire LR dans les Hauts-de-Seine.
"Ce n'est pas de la concertation, c'est de l'information a posteriori, et d'ailleurs c'est intéressant car c'est désormais à la télévision que, nous les maires, apprenons les mesures qui nous sont imposées! Donc il n'y a pas de concertation, c'est de la fausse concertation!", s'indigne encore sur notre plateau le maire de La Garenne-Colombes.
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