L'impact de la pandémie sur les migrants en Afrique de l'Ouest et en Afrique du Nord
Un rapport publié par l'Organisation internationale pour les migrations met en lumière l’impact de la pandémie sur les migrants en Afrique de l'Ouest et en Afrique du Nord. L'OIM estime que le virus et ses conséquences font augmenter les risques auxquels les migrants sont confrontés, dans ces régions, tant sur le plan sanitaire, que sur le plan économique.
L'Organisation internationale pour les migrations estime que les migrants d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique du Nord sont exposés à la pandémie, car moins de la moitié d'entre eux sont en mesure d'appliquer les mesures de protection contre le virus.
Avec la crise sanitaire, ce sont aussi les risques liés aux migrations clandestines qui augmentent. Selon Irene Schöfberger, qui a participé au rapport de l'OIM, les mesures adoptées par les gouvernements dans leur lutte contre le Covid ont réduit la mobilité et provoqué des changements dans les routes empruntées. Les passages par le désert sont par exemple devenus plus fréquents, ainsi qu'un prix en hausse pour les traversées clandestines.
Enfin, l'OIM souligne l'impact économique. Le coronavirus met à mal l'économie mondiale, et entraine pour les migrants d'Afrique de l'Ouest et du Nord, pertes d'emploi et de revenus. Par conséquent, les transferts de fonds vers les pays d'origine risquent de baisser considérablement, justement au moment où ceux-ci en auraient le plus besoin. La Banque mondiale estime que les transferts de fonds vers l'Afrique subsaharienne devraient baisser de 23% et de 20% vers le Moyen Orient et l'Afrique du Nord.
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