Kenya : le vice-président dans la tourmente du scandale de corruption lié au Covid-19

 Kenya : le vice-président dans la tourmente du scandale de corruption lié au Covid-19



Des responsables politiques et hommes d'affaire dans la tourmente suite à l'enquête sur le détournement présumé des fonds destinés à lutter contre le coronavirus. 

Plusieurs officiels ont été auditionnés cette semaine devant le Parlement. 400 millions de dollars de fournitures médicales essentielles auraient été dérobés. Le vice-président William Ruto pourrait également être entendu dans cette affaire. C'est ce qu'exigent en tout cas des politiques kényans.

C’est le chef du parti au pouvoir, David Murathe, qui a lâché cette bombe lors d’une interview accordée aux médias locaux. Il appelle la commission d’éthique et de lutte contre la corruption à auditionner le vice-président du Kenya lui-même, William Ruto.

Selon lui, l’homme entretiendrait des liens étroits avec la société citée au cœur de l’enquête sur le détournement des fonds destinés à lutter contre le coronavirus. William Ruto n’en est pas à sa première affaire de corruption, considéré par les Kényans, selon un sondage, comme l’un des hommes politiques le plus corrompu du pays.

Depuis plusieurs semaines, l’affaire ébranle la population. Des manifestations éclatent dans les grandes villes et les médecins des hôpitaux publics sont en grève, scandalisés alors que beaucoup d’établissements souffrent d’un manque de matériel médical pour faire face à l’afflux de malade.

L’enquête ordonnée par le président Kenyatta se concentre particulièrement sur la KEMSA, l’Agence kényane de fourniture médicale chargée de l’approvisionnement des hôpitaux. 400 millions de dollars de matériels auraient disparus ainsi qu’une partie du don offert par le milliardaire chinois Jack Ma, fondateur du groupe Alibaba.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le vaccin de Johnson & Johnson autorisé dans l'Union européenne

L'OMS donne son homologation au vaccin Johnson & Johnson

Joe Biden veut 100 millions de doses supplémentaires du vaccin de Johnson & Johnson