Au Bénin, la SBIN devient opérateur mobile… mais attend toujours un gestionnaire.
La décision de faire de la Société béninoise d’infrastructures numériques (SBIN) le troisième opérateur de téléphonie mobile du Bénin, aux côtés de MTN et de Moov, a surpris à Cotonou. D’autant que l’État n’a toujours pas désigné le partenaire privé à qui il confiera le pilotage au quotidien de la société publique.
La restructuration du secteur public des télécommunications, démarrée en 2017, n’est toujours pas terminée. La mise en place d’un opérateur unique en 2018 – la Société béninoise d’infrastructures numériques (SBIN) – une société anonyme née sur les cendres des opérateurs publics historiques de la téléphonie fixe (Bénin Télécoms) et mobile (Libercom) etdétenue à 100 % par l’État – attend toujours son parachèvement, à savoir le choix d’un partenaire privé pour sa gestion.
Il ne s’agit pas d’une privatisation ou d’une délégation de service public mais d’un contrat de gestion, […] dissociant possession des actifs et gestion opérationnelle », précise une note officielle du ministère du Numérique et de la Digitalisation en date d’août 2019 et portant document d’appel à candidatures pour le choix du gestionnaire privé.
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