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  Amazon est une nouvelle fois dans la tourmente pour des soupçons de pratiques anticoncurrentielles. La Commission européenne a accusé, mardi 10 novembre, l’entreprise américaine de commerce en ligne d’avoir enfreint les règles européennes en matière de concurrence en tirant profit des données de détaillants indépendants qui utilisent son site de vente en ligne.  Bruxelles a aussi, ce mardi, ouvert une seconde enquête : la Commission soupçonne un traitement préférentiel, par Amazon, des offres ou des vendeurs de sa place de marché qui ont recours à ses services de livraison et de stockage. « La vente en ligne est devenue très importante, d’autant plus en ces temps de pandémie », a rappelé Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission. En France et en Allemagne, respectivement 80 % et 70 % des personnes qui ont recours à l’e-commerce ont acheté un produit chez Amazon au cours des douze derniers mois, a ajouté la commissaire.

  Le général Keith Alexander est entré au conseil d'administration d'Amazon. Cet ex de la NSA et du cyber commandement a piloté les opérations de surveillance qui ont fait scandale en 2013. La dernière recrue d'Amazon ne passe pas inaperçue. Le groupe de e-commerce a prévenu la SEC de l'arrivée de Keith Alexander, 69 ans, au sein de son conseil d'administration. Cet expert en cybersécurité est l'un des dirigeants d'IronNet Cybersecurity Inc. Mais il est surtout connu sous son grade et ses fonctions au sein de grandes agences américaines de renseignements. Le général Alexander, diplomé de West Point, a en effet été le directeur de la NSA, l'agence de renseignement militaire des Etats-Unis, entre 2005 et 2014 et aussi patron du cyber-commandement américain de 2010 à 2014. Il a également piloté le Central Security Service (CSS), une émanation de la NSA chargée d'analyser les données chiffrées recueillies par le Pentagone. Prism, XKeyscore et Stuxnet L&#