« L’accession à l’indépendance est aussi une renaissance culturelle »
HISTORY
« L’accession à l’indépendance est aussi une renaissance culturelle »
L’été des indépendances (6). Pour l’historien sénégalais Mamadou Diouf, les cultures africaines ont su se réinventer sans perdre leur essence.
Le président sénégalais Léopold Sédar Senghor (à gauche) et son homologue ivoirien Félix Houphouët-Boigny lors du premier anniversaire des indépendances, le 10 août 1961 à Abidjan.
Né en 1951 à Rufisque, au Sénégal, Mamadou Diouf est docteur en histoire. Ses recherches portent sur l’histoire politique, sociale, urbaine et intellectuelle de l’Afrique coloniale et postcoloniale. Après avoir enseigné à l’université Cheikh-Anta-Diop, à Dakar, il rejoint en 2000 l’université du Michigan, à Ann Arbor, aux Etats-Unis, puis, à partir de 2007, l’université Columbia, à New York, où il prend la direction de l’Institut d’études africaines de l’Ecole des affaires internationales et publiques.
Mamadou Diouf est également professeur invité à l’Ecole des affaires internationales de Sciences-Po, à Paris. Il est l’auteur d’une Histoire du Sénégal (éd. Maisonneuve et Larose, 2001) et de Le Kajoor au XIXe siècle. Pouvoir ceddo et conquête coloniale(éd. Karthala, 2014).
A l’exception de l’Algérie et de l’Afrique du Sud, la colonisation européenne a duré moins d’un siècle. Comment expliquez-vous que l’histoire millénaire de l’Afrique soit réduite à la traite et au colonialisme ?
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