Coronavirus : premières preuves de son risque infectieux dans l’air expiré

COVID-19

Coronavirus : premières preuves de son risque infectieux dans l’air expiré


Le coronavirus dans l’air expiré par les humains est sans doute infectieux, selon des chercheurs américains.

Voilà qui n'est pas rassurant à l'heure où la « deuxième vague » est sur toutes les lèvres à travers le monde. On savait déjà que le coronavirus causant le Covid-19 pouvait se retrouver sur de multiples objets dans des chambres d'hôtel ou d'hôpital, ainsi qu'en suspension dans l'air, mais il n'avait jamais été démontré que les particules virales en « aérosols » étaient suffisamment intactespour se répliquer et provoquer une infection. C'est maintenant le cas.

Une équipe de l'université du Nebraska a pour la première fois réussi à faire se répliquer des particules de SARS-CoV-2 prélevées dans l'air de chambres de malades du Covid-19, dopant l'hypothèse selon laquelle le virus est transmissible non pas seulement par les postillons et les grosses gouttelettes émises par la toux et les éternuements, mais aussi par les microscopiques gouttelettes que nous rejetons lorsque nous respirons et parlons, et qui sont si légères qu'elles restent en suspension longtemps, en l'absence de ventilation.

Bémol tout de même : les résultats de cette étude scientifique sont préliminaires et n'ont pas été examinés par le comité de lecture d'une revue spécialisée, qui devra confirmer que la méthode employée par les scientifiques est valable. Cette démonstration a été mise en ligne lundi sur le site medrxiv.org, où la communauté scientifique peut librement les commenter. Mais la même équipe avait prépublié en mars une étude montrant que le virus restait présent dans l'air de chambres d'hôpital de malades, et cet article-là va bientôt être publié par une revue scientifique, selon l'auteur.

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